Le Palais Princier annonce les fiançailles du Prince Albert II et de Charlène Wittstock le 23 juin 2010. L’événement connaît un retentissement mondial. Pour la première fois depuis 1956, année où le Prince Rainier III a épousé la comédienne américaine Grace Kelly, le mariage d’un Prince Souverain sera en effet célébré à Monaco.
À sa demande, la jeune athlète sud-africaine, qui a grandi dans une famille chrétienne, est admise à la pleine communion dans l’Église catholique. En novembre, elle accompagne son futur Époux au Japon, où le Couple est reçu par l’Empereur Akihito et l’Impératrice Michiko, puis prend part aux réjouissances de la Fête Nationale. Une nouvelle vie l’attend, faite de représentation, de partage, de voyages, de liens à tisser. Les quatre années qui se sont écoulées depuis sa première apparition publique au côté du Prince Albert II, aux jeux Olympiques de Turin, ont représenté, reconnaît-elle, « le meilleur entraînement possible ».
À quelques jours des cérémonies des 1er et 2 juillet 2011, rues et balcons en Principauté se couvrent de fleurs et de drapeaux aux couleurs de Monaco et de l’Afrique du Sud. Le soir du 30 juin, au stade Louis II, un concert gratuit du groupe californien Eagles lance les festivités. Le Prince Albert et Charlène Wittstock arrivent main dans la main un peu avant vingt-deux heures, sous les acclamations des 15 000 spectateurs.

The Palace of Monaco announced the engagement of Prince Albert II and Charlene Wittstock on 23 June 2010. The event had a worldwide impact. For the first time since 1956, when Prince Rainier III married the American actress Grace Kelly, the marriage of a Sovereign Prince was going to be celebrated in Monaco.
At Her request, the young South African athlete, who grew up in a Christian family, was admitted to full communion in the Catholic Church. In November, She accompanied Her future husband to Japan, where the couple were received by Emperor Akihito and Empress Michiko, and then took part in the National Day celebrations. A new life awaited Them, made up of performances, sharing, travelling and forging links. The four years that had passed since Her first public appearance with Prince Albert II at the Turin Olympic Games were, She admitted, « the best possible training ».
A few days before the ceremonies on 1 and 2 July 2011, streets and balconies in the Principality were covered with flowers and flags in the colours of Monaco and South Africa. On the evening of 30 June, at the Louis II stadium, a free concert by the Californian group Eagles launched the festivities. Prince Albert and Charlene Wittstock arrived hand in hand just before 10pm, to the cheers of the 15,000 spectators.

Concours sportif et scientifique la Fédération Monégasque de Pêches Sportives a organisé ce weekend une compétition de marquage de thons rouges de Méditerranée.
Bateaux monégasques, français, et italiens ont participé à cette journée à but scientifique.

Un reportage signé Alexandra Pani

Restrictions sanitaires et fréquentation estivale font-elles bon ménage?
Frédéric Darnet, Directeur du Monte-Carlo Bay est notre invité.

Restrictions sanitaires et fréquentation estivale font-elles bon ménage ?
Richard Marangoni, Contrôleur Général de la Sureté publique, est notre invité.

Le JT de la rédaction de Monaco Info présenté par Fabien Bonilla.
Toute l’actualité de la Principauté de Monaco. Au sommaire :

Restrictions sanitaires et fréquentation estivale font-elles bon ménage ?
Richard Marangoni, Contrôleur Général de la Sureté publique, est notre invité.

Il y a 70 ans la Convention de Génève était signée. Elle sera ratifiée en 1956 par Monaco. Céline Schmitt, Porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés est notre invitée.

Il y a 70 ans la Convention de Génève était signée. Elle sera ratifiée en 1956 par Monaco. Céline Schmitt, Porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés est notre invitée.

Le weekend a été marqué par l’organisation du Gala de Fight Aids Monaco au coeur de la Salle des Etoiles Monaco
Retour sur cet évènement festif et caritatif

Restrictions sanitaires et fréquentation estivale font-elles bon ménage?
Frédéric Darnet, Directeur du Monte-Carlo Bay est notre invité.

S.A.S. le Prince Albert II et 14 personnalités appellent l’UNESCO à inscrire la grande barrière de corail australienne sur la liste du Patrimoine Mondial en danger, Denis Allemand, Directeur du CSM nous en parle.

Une double dynamique scientifique et technique bouleverse la vision et les pratiques de l’hygiène à la fin du XIXe siècle : les microbiologistes, dont Pasteur, mettent en évidence des causes pathologiques insoupçonnées. La détection des sources infectieuses devient un principe d’hygiène, la défense à leur égard, par une extension de la propreté, un principe immédiatement associé.L’originalité, dès les années 1900, est de systématiser cet ensemble de repères, de les inscrire dans la loi, d’intensifier la coopération internationale pour accentuer défenses et protections.

Monaco, au début du siècle du Prince Albert Ier, répond à de telles conditions, réservant spécifiquement un accueil hôtelier jugé d’un modernisme particulièrement soigné. Par ailleurs, le Prince inaugure en 1908 un établissement thermal où se côtoient les nouveautés savantes et les appareils sophistiqués. Le sceau plus singulier du Prince tient à son influence sur la réflexion internationale. Son discours inaugural du Congrès de Monaco pour favoriser le développement des stations hydro-minérales, maritimes, climatiques et alpines des Nations alliées en 1920 se donne en programme : retrouver un élan sanitaire grandement compromis par la Grande Guerre et étudier minutieusement les ressources de la mer dont il est un des pionniers. Il exprime ainsi un hymne à l’eau et au soleil, une dénonciation d’« exploitations industrielles » mal maîtrisées, une insistance sur la recherche comme principe de bien-être et de progrès. Une manière, en définitive, de replacer l’hygiène en irremplaçable condition d’entretien de la vie.

S’il est difficile, voire impossible, de définir précisément ce qu’est un philosophe, son parcours est toujours un éclairage sur ce qui l’a animé et continue d’orienter sa pensée. Au cours de cette conférence, Barbara Cassin propose de partager son travail sur la différence des langues.

Elle voudrait déployer son rapport à la langue, aux langues, à la traduction, à partir d’un certain nombre d’expériences successives, et prendra pour point de départ son goût pour le grec et son plaisir étonné pris à traduire, entre poésie et philosophie. Elle s’appuiera en particulier sur le travail collectif du Vocabulaire européen des philosophies. Dictionnaire des intraduisibles, lui-même paradoxalement traduit et adapté dans une dizaine de langues. Elle se demandera alors ce que signifie traduire des intraduisibles, qu’est-ce que la traduction ? Et peut-on donner à voir quelque chose d’aussi abstrait que la traduction au moyen d’une exposition ? Elle réfléchira sur les différentes expositions qu’elle en a pu proposer, à chaque fois liées au lieu et au moment.

Enfin, commentant la phrase d’Umberto Eco : « La langue de l’Europe, c’est la traduction », Barbara Cassin proposera de réfléchir sur la manière dont la traduction, comme savoir-faire avec les différences, peut servir de modèle, non seulement épistémologique mais aussi politique, pour penser la citoyenneté d’aujourd’hui.

Les Rencontres Philosophiques et la Fondation Prince Pierre se sont associées pour proposer une conférence invitant un philosophe à retracer son itinéraire intellectuel, son processus de création, le sens de ses recherches. La parole est donnée à des figures de la pensée contemporaine, invitées à dire pourquoi elles se sont engagées en philosophie, comment cet engagement inspire encore l’actualité de leur réflexion et l’avenir de leur oeuvre et de la place qu’elle doit garder dans l’espace public.

Les inséparables soeurs Labèque ont retrouvé le public monégasque pour un concert au Palais Princier de Monaco

Retour sur le reportage de José Sacré