Institut Audiovisuel de Monaco

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27 Octobre 2025

L'arbre de l'authenticité de Sammy Baloji (2025) // La Bande Annonce

Au cœur de la forêt équatoriale du Congo, à mi-chemin entre documentaire et film-essai, Sammy Baloji compose une œuvre à trois voix qui questionne intelligemment héritage colonial et crise climatique. Générique : The Tree of Authenticity, Belgique, Congo, 2025, couleur, 89 min., vostf. Réalisation : Sammy Baloji. Scénario : Ellen Meiresonne, David Van Reybrouck, Thomas Hendricks.

Présentation

En devenant “Institut Audiovisuel de Monaco”, les Archives audiovisuelles de la Principauté de Monaco ouvrent un nouveau chapitre de leur histoire, affirment la portée scientifique et historique de leur travail.

 

L’Institut à pour mission de collecter, de préserver, d’archiver et de mettre en valeur la mémoire audiovisuelle de Monaco. Les Collections, dons et dépôts, représentent aujourd’hui environ 45 000 documents : courts et longs métrages, fictions, documentaires, actualités, reportages, publicités, émissions radiophoniques, captations de spectacles, films de famille et d’amateurs.

Les dernières actus Institut Audiovisuel de Monaco

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5 Décembre 2019

"La Panthère Rose" de Blake Edwards (1962), mardi 17 décembre à 20h, Théâtre des Variétés, Monaco

Générique
The Pink Panther, Etats-Unis, 1962, couleurs, 113 min., vostf
Réalisation : Blake Edwards. Scénario : Blake Edwards, Maurice Richlin. Image : Philip H. Lathrop. Son : Alexander Fisher. Musique originale : Henry Mancini. Chorégraphie : Hermes Pan. Direction artistique : Fernando Carrere. Décors : Reginald Allen, Jack Stevens, Arrigo Breschi. Costumes : Yves Saint-Laurent pour Claudia Cardinale et Capucine, William Theiss, Annalisa Rocca. Montage : Ralph E. Winters. Production : The Mirisch Corporation, United Artists. Avec : David Niven (Sir Charles Lytton), Peter Sellers (l’inspecteur Jacques Clouseau), Robert Wagner (George Litton), Capucine (Simone Clouseau), Brenda De Banzie (Angela Dunning), Colin Gordon (Tucker), John Le Mesurier (l’avocat de la défense), James Lanphier (Saloud), Guy Thomajan (Artoff), Michael Trubshawe (Felix Townes).

Histoire
La police est en alerte, cherchant à percer l’identité d’un audacieux voleur de bijoux qui opère impunément avec une complice au cours des soirées mondaines. C’est l’inspecteur Clouseau qui est chargé de cette délicate enquête. Toujours à la poursuite du cambrioleur fantôme, il se rend en Italie accompagné de sa femme, Simone, ravissante personne qui est pleine d’une indulgence amusée pour ses bévues et maladresses. A Cortina d’Ampezzo où la saison bat son plein, la vedette du moment est une belle princesse indienne, propriétaire d’un inestimable diamant appelé la Panthère Rose.

Critique
Nous savions depuis Mister Cory que Blake Edwards était à l’aise chez les snobs américains : il ne l’est pas moins en Europe. Embrassant toutes les ressources du comique, le jongleur démontre qu’on peut retrouver ensemble les deux formes de l’allégresse : celle qui s’exprime par des éclats de rires ininterrompus et celle qui naît d’une élégance à la fois soutenue et un peu folle. Toutes les ressources du comique : oui, mais dominées par un metteur en scène dont la simplicité élaborée et efficace touche au prodige.
Gérard Legrand in Positif n° 60, p. 86, mars 1964.

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5 Décembre 2019

"Le Bal" d'Ettore Scola (1983), dimanche 15 décembre à 11h, Grimaldi Forum Monaco

Générique
France, Italie, Algérie, 1983, couleurs, 112 min.
Réalisation : Ettore Scola. Scénario : Ettore Scola, Agenore Incrocci et Furio Scarpelli, Jean-Claude Penchenat, Ruggero Maccari. Image : Ricardo Aronovich. Son : Bruno Le Jean, Corrado Volpicelli. Musique originale : Vladimir Cosma. Chorégraphie : Jacques Bense. Décors : Luciano Ricceri. Costumes : Ezio Altieri, Françoise Tournafond. Montage : Raimondo Crociani. Production : Massfilm (Roma), Office National Commerce Industrie Cinéma (Alger), Antenne 2, Cinéproductions. Avec : Marc Berman (le collabo, le rocker, l’individu aux bonbons), Jean-Claude Penchenat (l’homme au nœud papillon, l’émule de Fred Astaire), Régis Bouquet (le costaud aux cacahuètes, l’ex-para), Jean-François Perrier (le grand timide à la raie au milieu), Geneviève Rey-Penchenat (la dame en tailleur noir et lunettes), Monica Scattini (la jeune fillle myope), Chantal Capron (l’émule de Ginger Rogers, la blonde oxygénée), Michel Van Speybroeck (le faux Jean Gabin), Aziz Arbia (l’Algérien).

Histoire
Lentement, les femmes d’abord, l’une après l’autre, puis les hommes tous ensemble, entrent dans la salle de bal. La musique joue et le temps se met à passer. Le Front populaire, la guerre et l’Occupation, la Libération mais aussi l’invasion du made in USA, la guerre d’Algérie et les sixties, la révolution de Mai jusqu’à aujourd’hui. Au fil des ans et au fil des musiques, les couples se font et se défont. L’Histoire, elle, se fait.

Critique
Le Bal fut un succès au théâtre, qui consacra le travail entrepris par la troupe du Campagnol. On peut juger indépendamment le film puisque ses créateurs ont retravaillé leur scénario initial avec Scola. Le projet reste sans doute le même : l’histoire collective doit s’y retrouver à travers celle des corps, des rythmes et des figures imposées. (…) La réussite du film est là, dans ce catalogue un peu dérisoire d’une mécanique qui demeure quand les rythmes ont changé. La vérité de la danse est dans l’unisson des pas : même la solitude des danseurs de disco (où Scola voit une rupture essentielle dans l’histoire de la danse) ne constitue sur ce plan-là aucune révolution, quand tout, dès les premières mesures, dit l’impossibilité d’une rencontre, la solitude essentielle du danseur.
Alain Ménil in Cinématographe n° 96, p. 52,janvier 1984.

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27 Novembre 2019

"Transit" de Christian Petzold (2018), mardi 3 décembre à 20h, Théâtre des Variétés

Allemagne, France, 2018, couleurs, 100 min.
Réalisation et scénario : Christian Petzold, d’après le roman homonyme Transit d’Anna Seghers. Image : Hans Fromm. Montage : Bettina Böhler. Décors : K.D. Gruber. Costumes : Katharina Ost. Musique originale : Stefan Will. Son : Dominik Schleier, Christian Conrad. Production : Schramm Film Koerner & Weber, Néon productions, ZDF, Arte, Arte France Cinéma. Avec : Franz Rogowski (Georg), Paula Beer (Marie), Godehard Giese (Richard), Lilien Batman (Driss), Maryam Zaree (Melissa), Barbara Auer (femme aux deux chiens), Matthias Brandt (barman du Mont Ventoux), Sebastian Hülk (Paul), Emilie de Preissac (propriétaire Hôtel de Paris), Antoine Oppenheim (George Binnet).

Histoire
De nos jours, à Marseille, des réfugiés fuyant les forces d’occupation fascistes rêvent d’embarquer pour l’Amérique. Parmi eux, l’Allemand Georg prend l’identité de l’écrivain Weidel, qui s’est suicidé pour échapper à ses persécuteurs. Il profite de son visa pour tenter de rejoindre le Mexique. Tout change lorsque Georg tombe amoureux de la mystérieuse Marie, en quête désespérée de l’homme qu’elle aime, et sans lequel elle ne partira pas.

Critique
Pour dresser le portrait de ces fantômes de l’histoire qui hantent notre actualité, Transit s’est construit dans les rues de Marseille, avec ses paysages urbains contrastés et ses habitants venus des quatre coins du globe. Inspiré par son histoire portuaire et ses flux de population, le film restitue toute la complexité de la ville et des différentes strates historiques qui composent son identité. Cette inscription se voit à l’image. Débarrassée de ses clichés, Marseille se laisse filmer sans jamais se retrancher derrière son folklore. La modeste Babel s’offre au cinéaste dans ce qu’elle a de plus solaire et de plus rude. Sans surenchère ni fausse pudeur. Et c’est l’une des plus grandes réussites de cette œuvre brillante et dérangeante.
Vincent Thabourey in Positif n° 687, p. 34, mai 2018.

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13 Novembre 2019

"Stalker" d'Andreï Tarkovski (1978), mardi 26 novembre à 20h, Théâtre des Variétés

URSS, 1978, Couleurs, 161 min., vostf
Réalisation : Andreï Tarkovski. Scénario : Boris Strougatski, Arkady Strougatski d’après leur roman Pique-nique au bord du chemin. Image : Alexandre Kniajinski. Son : Vladlen Sharun. Musique originale : Edouard Artemiev. Direction artistique : Andreï Tarkovski. Décors : A. Merkoulov, Rashit Safiullin. Costumes : Nelli Fomina. Montage : Lyudmila Feyganova. Production : Mosfilm (Moscou). Avec : Alexandre Kaïdanovski (Stalker), Anatoli Solonitsyne (l’écrivain), Nikolaï Grinko (le physicien ou le professeur), Alissa Freindlich (la femme du Stalker).

Histoire
Est-elle due à une météorite ? Est-elle due à un « accident » scientifique ? À une action d’extraterrestres ? Nul ne le sait. Toujours est-il que la Zone existe. Fermée, cernée, gardée. Militairement. Férocement. Lorsque le Stalker se lève ce matin-là, quittant sa femme qui supporte cette situation toujours aussi mal, c’est comme d’habitude, pour conduire quelques voyageurs à travers la Zone, jusqu’à la chambre dont on parle tant, celle où tous les désirs sont exaucés.

Critique
On ne manquera pas d’interpréter cette Zone, qui est évidemment comme le château de Kafka, à la fois un lieu réel et une idée, un territoire et un mot. La force du film, je la verrais plutôt dans sa littéralité, dans le trajet patient de ces hommes qui, c’est clair, portent sur eux, avec eux, toute la fatigue de ce rêve soviétique devenu un cauchemar dont on ne se réveille pas. Il n’y aura peut-être jamais de film sur le Goulag, j’entends de film soviétique, mais le stalker et ses compagnons nous viennent déjà de là, de ce lieu infigurable, et de ce mot radié du dictionnaire.
Serge Daney in Cahiers du cinéma n° 315, p. 35, septembre 1980.

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4 Novembre 2019

"Nous irons à Monte Carlo", de Jean Boyer (1951), mardi 12 novembre à 20h, Théâtre des Variétés

Film restauré en 4K, par TF1 studio avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée ainsi que de l’Institut audiovisuel de Monaco.

France, 1951, noir et blanc, 106 min.
Réalisation : Jean Boyer. Scénario : Jean Boyer et Alex Joffé d’après une idée d’Alex Joffé. Dialogues : Serge Véber. Images : Charles Suin. Son : Antoine Archimbaud. Musique originale : Paul Misraki. Décors : Robert Giordani, Jean Mandaroux. Costumes : Jacques Costet. Montage : Fanchette Mazin. Production : Hoche Productions. Avec : Jeannette Batti (Marinette), Philippe Lemaire (Philippe), Danielle Godet (Jacqueline), Marcel Dalio (l’imprésario), André Luguet (Chatenay-Maillard), Nicole Jonesco (Germaine), Jackie Rollin (Madame Bindinelli), Audrey Hepburn (Melissa Farrell), Suzanne Guémard (Madame Chatenay-Maillard), Henri Génès (Antoine), Max Elloy (Max).

Histoire : La pouponnière Les Berceaux, au Vésinet, renvoie à ses parents un bébé de dix mois. C’est Marinette, la fille de la nourrice, qui ramène l’enfant et comme les parents ne sont pas là, elle le laisse au grand-père Max, passablement surpris. Mais celui-ci est sur le point de partir pour Monte-Carlo en train, avec l’orchestre de Ray Ventura, pour se produire au festival de jazz.

Critique : Rythme, gaîté, fantaisie, bonne humeur, airs à succès, sont autant d’éléments qui font de cette production, particulièrement réussie de Ray Ventura, un film qui doit s’inscrire, comme ce fut le cas pour Nous irons à Paris, parmi les plus grands succès. Différente du précédent, cette œuvre optimiste laisse derrière elle un persistant sillage de rires. Beaux extérieurs, nombreux et luxueux décors, interprétation dynamique, chansons pleines de verve, musique entraînante, donnent toute sa saveur à la vaudevillesque aventure d’un bébé qui a de trop nombreux parents, pas les siens.
Paul A. Buisine in Index de la cinématographie, p. 226, 1953.

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23 Octobre 2019

"Les Nibelungen" de Fritz Lang, dimanche 3 novembre 2019 à 11h et 15h, Opéra Garnier, Monaco

Ciné-concert en partenariat avec l’Opéra de Monte-Carlo.
Première partie à 11h et deuxième partie à 15h.
Accompagnement musical au piano par Jean-François Zygel.

Die Nibelungen. Allemagne, 1924, noir et blanc.
1re partie : Siegfrieds Tod (La Mort de Siegfried), 144 min., muet, intertitres vostf 2e partie : Kriemhilds Rache (La Vengeance de Kriemhild), 122 min., muet, intertitres vostf Réalisation : Fritz Lang. Scénario : Thea von Harbou. Image : Carl Hoffmann, Günther Rittau, Walter Ruttmann. Musique originale : Gottfried Huppertz. Décors : Otto Hunte, Erich Kettelhut, Karl Vollbrecht. Costumes : Paul Gerd Guderian, Aenne Willkomm, Heinrich Umlauff. Montage : Paul Falkenberg. Production : Decla-Bioscop AG (Berlin), UFA – Universum-Film AG (Berlin). Avec : Margarete Schön (Kriemhild), Hanna Ralph (Brunhild), Paul Richter (Siegfried), Gertrud Arnold (la reine Ute), Theodor Loos (le roi Günther) Hans Carl Müller (Gerenot), Erwin Biswanger (Giselher), Bernhard Goetzke (Volker von Alzey), Hans Adalbert Schlettow (Hagen Tronje), Hardy von Francois (Dankwart), Georg John (Mime le forgeron, Alberich le Nibelungen / Blaodel), Frida Richard (une servante runique), Georg Jurowski (le prêtre).

Histoire : fils du roi Siegmund, Siegfried termine son apprentissage chez le nain Mime où il se forge une magnifique épée. Désormais, il peut retourner chez lui, mais l’ambitieux jeune homme veut se rendre à Worms, capitale des Burgondes, pour conquérir la belle Kriemhild, sœur du roi Gunther. Traversant une forêt, il triomphe d’un dragon. Suivant les conseils d’un oiseau, il se trempe dans le sang du dragon qui le rend invulnérable à l’exception d’un endroit de son épaule où s’est posée une feuille de tilleul. Son voyage le mène ensuite sur le territoire des Nibelungen où il s’empare du trésor volé aux filles du Rhin par le roi des nains, Alberich.

Critique : après Les Araignées et Mabuse, c’est ici le troisième film de Lang à deux épisodes et sans contexte le plus ambitieux. Les Nibelungen fut aussi la plus grosse production de Erich Pommer dont le tournage dura plus de trente semaines et requit de nombreux décors ainsi qu’une abondante figuration. (…). Le film fut âprement – et injustement – critiqué pour son idéologie nationaliste. En fait c’est un pur film de Lang, semblable à de nombreux autres, antérieurs et postérieurs, de l’auteur : une histoire de haine, de meurtre et de vengeance (…). Les Nibelungen sont à l’évidence pour leurs auteurs une histoire d’hommes et de femmes plutôt que de héros et de Dieux, et le fatum qui régit toute l’œuvre de Lang commande la conduite de l’action, même si certains aspects relèvent d’un univers magique.
Jacques Lourcelles in Dictionnaire du cinéma, p. 1027, Robert Laffont, 1992.

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8 Octobre 2019

Bande annonce de la saison 16 de Tout l'Art du Cinéma

Retrouvez toute la programmation de la saison à travers notre bande annonce et sur www.toutlartducinema.mc

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2 Octobre 2019

"Charell" et "Montparnasse" – Mardi 8 octobre 2019, 20 heures, Théâtre des Variétés

Label « Un roman, un film ».
En partenariat avec la Fondation Prince Pierre de Monaco, l’Institut audiovisuel propose chaque année depuis 2004, une projection où sont réunis des documents d’archives et un long (ou moyen) métrage adapté de l’œuvre d’un écrivain qui a obtenu le prix littéraire de la Fondation.
Hommage est rendu cette année à Patrick Modiano, prix littéraire de Monaco en 1984.

Première partie : Programme d’archives.

Deuxième partie : Projections de « Charell » de Mikhaël Hers (2006) et de « Montparnasse » de Mikhaël Hers (2009).

CHARELL de Mikhaël Hers (2006)
​France, Couleurs, 45 minutes.
Adapté du roman « De si braves garçons » de Patrick Modiano, paru aux éditions Gallimard en 1982.

L’HISTOIRE : ‘Il était neuf heures du soir et je passais devant le hall de gare de la porte Dauphine. Un visage, le front appuyé à la vitre de cet aquarium. Lui aussi me reconnut. Après vingt ans, nous n’avions pas changé. C’était toi, Charell.’’

CRITIQUE : Ne connaissant rien des motifs qui ont poussé Mikhaël Hers à décider pour sa première réalisation de s’inspirer du roman de Patrick Modiano, De si braves garçons, nous sommes libres d’imaginer, par exemple, que l’envie ait pu naître de connivences entre l’écriture de Modiano et le caractère indécidable des ombres qui, au cinéma, s’agitent devant nos yeux. Là où l’essentiel du cinéma de fiction tient à caractériser les personnages, à les inscrire dans une action, à motiver leurs gestes au prisme de ressorts psychologiques, Charell se joue de leur existence fantomatique, de leurs imprécisions, de leur vacance, de leurs attentes, sans qu’on puisse saisir la logique de leurs comportements.
Jacques Kermabon in Bref n° 76, p. 40, janvier-avril 2007.

MONTPARNASSE de Mikhaël Hers (2009)
France, Couleurs, 58 minutes.

L’HISTOIRE : Une nuit, trois jeunes femmes, le néon des boulevards, quelques rues désertées, une galerie marchande, un jardin endormi, le parvis de la tour, l’esplanade de la gare, le café du départ, un appareil photo, un concert, une terrasse, puis la ville qui s’éveille, Montparnasse….

CRITIQUE : D’un film à l’autre, sensation assez rare de tenir un cinéaste évoluant dans la vie plutôt que dans le cinéma. Montparnasse, c’est un quartier, trois dialogues – complices, gênés, séducteurs –, trois segments d’égale longueur, trois tranches de nuit. Pour autant le film n’est pas à sketches. Sa belle unité tient avant tout à cette délicate direction d’acteurs qui hissait très haut Primrose Hill, à une rare proximité au quotidien, à la douceur d’un regard porté sur des êtres que l’on reconnaît assez facilement comme des proches. (…) Si Montparnasse bouleverse, c’est par l’attention que Hers prête aux visages, par sa manière de revitaliser un simple champ / contrechamp, de laisser les émotions affleurer plutôt que de céder à l’hystérie du naturalisme.
Stéphane Kahn in Bref n° 88, p. 27, juillet-août 2009.

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17 Avril 2019

Instantané "Monaco en films" : Train électrique

Pourquoi ce train arrivant en gare de Monaco-Monte Carlo est-il filmé à deux reprises par notre cinéaste amateur ? La locomotive de ce train est fraichement pavoisée de drapeaux italiens et monégasques qui encadrent le sigle « RF République Française ». C’est un événement particulier en effet pour les membres de la famille de Jacques Billebaud, le chef de gare et pour Michel, le fils, qui immortalise la scène. En habitué des lieux, ayant accès aux espaces privés de la gare, il peut ainsi filmer en plongée le passage du train, dévoilant l’intérieur des rames équipées de tables, elles aussi ornées de nappes et de fleurs. Nous sommes le 6 février 1969 et nous assistons au premier passage de train électrique depuis l’électrification de la voie Nice-Vintimille.

« Train électrique ». Février 1969. Support 9,5 mm couleur. Collection Billebaud.
Projeté en avant-programme de Elena d’Andreï Zviaguintsev (2011) le mardi 16 avril 2019.
0373-1538-CF13260 ©Institut audiovisuel de Monaco

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2 Novembre 2025

La folie Halloween à New York

Dans cette Chronique US, notre journaliste nous emmène vivre la folie Halloween dans les rues de New York. C'est l'une des fêtes les plus populaires aux États-Unis, dès le début du mois d'Octobre les maisons sont décorées et la Halloween Village Parade attire chaque année des millions de spectateurs. _______________ MONACO INFO LE PODCAST : https://podcast.ausha.co/monaco-info-le-podcast Site : https://www.monacoinfo.com https://facebook.com/MonacoInfo https://instagram.com/monaco_info X : https://www.x.com/monaco__info _______________

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2 Novembre 2025

Le JT - Édition du dimanche 2 novembre 2025

Le JT de la rédaction de Monaco Info présenté par Sarah Incari. Toute l’actualité de la Principauté de Monaco. Au sommaire : 0:00 Générique 0:07 Les titres 1:07 Le Souverain au Caire pour l'ouverture du Grand Musée Égyptien 1:40 L'association Rokethon organise sa 2ème course contre l'abandon 4:52 Une application pour faciliter l'accessibilité du territoire monégasque 10:25 Le Club Vivanova organise un gala caritatif pour Fight Aids et Écoute Cancer Réconfort 12:23 L'AS Monaco FC chute à domicile face au Paris FC 14:05 Les Ultras Monaco collectent des vêtements pour les Semeurs d'Espoir 15:16 48ème édition du Cross du Larvotto 17:33 L'arbre de l'authenticité - 4 Novembre - 19h - Théâtre des Variétés 23:20 Podcast : Marie-José Pérec 24:06 Générique 24:22 Météo _______________ MONACO INFO LE PODCAST : https://podcast.ausha.co/monaco-info-le-podcast Site : https://www.monacoinfo.com https://facebook.com/MonacoInfo https://instagram.com/monaco_info X : https://www.x.com/monaco__info _______________