Faciliter le tri, protéger l’environnement et éviter les risques à la maison : c’est l’objectif de la nouvelle collecte itinérante lancée par la Société Monégasque d'Assainissement (SMA), en collaboration avec le Gouvernement Princier.

Elles sont montées dans une fusée comme on monte dans une voiture. En dix minutes chrono, Katy Perry et cinq autres célébrités ont touché l’espace avant de redescendre sur Terre sous les applaudissements. Mais derrière les images, une question se pose : à quoi ça sert ? Et surtout, à quel prix ? Ce « tourisme de l’espace » fait rêver, mais il inquiète aussi. Il pollue, il coûte cher et reste réservé à quelques privilégiés. Un business porté par des géants comme Blue Origin, qui fait plus débat qu’il n’apporte de réponses.

Monaco s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030. Cet objectif ambitieux mobilise à la fois le Gouvernement Princier, les entreprises et les citoyens, qui redoublent d’efforts pour transformer la Principauté en un modèle de durabilité. Entre innovations technologiques, engagement des entreprises et participation des citoyens, où en est réellement la transition écologique monégasque ?

Ce lundi 24 mars 2025, la 16e édition de la Monaco Blue Initiative a rassemblé au Musée océanographique de Monaco des experts, des décideurs et des acteurs du monde marin. Organisé par l’Institut océanographique et la Fondation Prince Albert II, cet événement joue un rôle clé dans la protection des océans. Cette année, il prend encore plus d’importance à l’approche de deux grandes rencontres : la Conférence des Nations Unies sur l’Océan, qui se tiendra à Nice en juin, et le Blue Economy & Finance Forum, prévu à Monaco juste avant. L’objectif ? Trouver des solutions pour mieux protéger les océans tout en développant une économie bleue durable. Olivier Poivre d’Arvor, diplomate et envoyé spécial du Président Français Emmanuel Macron, pour la conférence de Nice, était présent. Il a souligné au micro de Monaco info, l’urgence d’agir, l’importance économique des océans et le rôle essentiel de Monaco dans cette cause.

Sur le toit du Yacht Club de Monaco, en présence de S.A.S. le Prince Albert II, l’océanographe et ancien compagnon de route du commandant Cousteau, François Sarano, a présenté son documentaire sur la protection des océans et les aires marines protégées. Cette projection rendait hommage à Albert Falco, ancien chef plongeur de la Calypso et fervent défenseur de la mer. À travers des images saisissantes, le documentaire sensibilise à l’urgence d’agir pour préserver le milieu marin. Un engagement fort, soutenu par la Fondation du Prince Albert II.

« En 2050, le mot « déchet » est supprimé de notre vocabulaire, et les inutiles des uns deviennent les ressources des autres. »    - S.A.S. Le Prince Albert II. Pour concrétiser cette vision, la Principauté de Monaco multiplie les initiatives en faveur d’une gestion responsable des ressources et d’une réduction de l’impact environnemental. Parmi elles, Monacollecte s’impose comme un événement incontournable. Organisé par la Société Monégasque d’Assainissement (SMA) et la Direction de l’Aménagement Urbain, en partenariat avec la Mairie de Monaco, Monacollecte revient les 7 et 8 mars sur le Quai Antoine 1er. Ce rendez-vous solidaire offre à chacun l’opportunité de recycler, réparer et donner une seconde vie aux objets dont il n’a plus l’usage.

Dans les rues étroites de Monaco, les bus électriques s’imposent peu à peu. Depuis plusieurs années, la Principauté investit pour rendre son réseau de transports en commun plus propre et plus moderne. En 2025, la Compagnie des Autobus de Monaco (CAM) exploite désormais 22 bus 100 % électriques. Un engagement fort en faveur d’une mobilité durable, avec un objectif clair : une flotte entièrement électrique d’ici 2030.