Institut Audiovisuel de Monaco

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19 Janvier 2025

Mélo d'Alain Resnais (1986) // La Bande Annonce

Comédiens parfaits, beauté des décors et des lumières, maîtrise de la mise en scène, texte superbement écrit, tout est réuni pour faire de ce film une oeuvre intense. Générique : France, 1986, couleur, 112 min. Réalisation : Alain Resnais. cénario : Alain Resnais d’après l’oeuvre d’Henri Bernstein. Image : Charlie Van Damme. Son : Henri Morelle. Musique originale : Philippe-Gérard. Décors : Jacques Saulnier, Philippe Turlure. Costumes : Catherine Leterrier. Montage : Albert Jurgenson. Production : MK2 Films, Films A2. Avec : Sabine Azéma (Romaine Belcroix), Fanny Ardant (Christiane Levesque), Pierre Arditi (Pierre Belcroix), André Dussollier (Marcel Blanc), Jacques Dacqmine (le docteur Rémy), Hubert Gignoux (le prêtre), Catherine Arditi (Yvonne).

Présentation

En devenant “Institut Audiovisuel de Monaco”, les Archives audiovisuelles de la Principauté de Monaco ouvrent un nouveau chapitre de leur histoire, affirment la portée scientifique et historique de leur travail.

 

L’Institut à pour mission de collecter, de préserver, d’archiver et de mettre en valeur la mémoire audiovisuelle de Monaco. Les Collections, dons et dépôts, représentent aujourd’hui environ 45 000 documents : courts et longs métrages, fictions, documentaires, actualités, reportages, publicités, émissions radiophoniques, captations de spectacles, films de famille et d’amateurs.

Les dernières actus Institut Audiovisuel de Monaco

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23 Octobre 2019

"Les Nibelungen" de Fritz Lang, dimanche 3 novembre 2019 à 11h et 15h, Opéra Garnier, Monaco

Ciné-concert en partenariat avec l’Opéra de Monte-Carlo.
Première partie à 11h et deuxième partie à 15h.
Accompagnement musical au piano par Jean-François Zygel.

Die Nibelungen. Allemagne, 1924, noir et blanc.
1re partie : Siegfrieds Tod (La Mort de Siegfried), 144 min., muet, intertitres vostf 2e partie : Kriemhilds Rache (La Vengeance de Kriemhild), 122 min., muet, intertitres vostf Réalisation : Fritz Lang. Scénario : Thea von Harbou. Image : Carl Hoffmann, Günther Rittau, Walter Ruttmann. Musique originale : Gottfried Huppertz. Décors : Otto Hunte, Erich Kettelhut, Karl Vollbrecht. Costumes : Paul Gerd Guderian, Aenne Willkomm, Heinrich Umlauff. Montage : Paul Falkenberg. Production : Decla-Bioscop AG (Berlin), UFA – Universum-Film AG (Berlin). Avec : Margarete Schön (Kriemhild), Hanna Ralph (Brunhild), Paul Richter (Siegfried), Gertrud Arnold (la reine Ute), Theodor Loos (le roi Günther) Hans Carl Müller (Gerenot), Erwin Biswanger (Giselher), Bernhard Goetzke (Volker von Alzey), Hans Adalbert Schlettow (Hagen Tronje), Hardy von Francois (Dankwart), Georg John (Mime le forgeron, Alberich le Nibelungen / Blaodel), Frida Richard (une servante runique), Georg Jurowski (le prêtre).

Histoire : fils du roi Siegmund, Siegfried termine son apprentissage chez le nain Mime où il se forge une magnifique épée. Désormais, il peut retourner chez lui, mais l’ambitieux jeune homme veut se rendre à Worms, capitale des Burgondes, pour conquérir la belle Kriemhild, sœur du roi Gunther. Traversant une forêt, il triomphe d’un dragon. Suivant les conseils d’un oiseau, il se trempe dans le sang du dragon qui le rend invulnérable à l’exception d’un endroit de son épaule où s’est posée une feuille de tilleul. Son voyage le mène ensuite sur le territoire des Nibelungen où il s’empare du trésor volé aux filles du Rhin par le roi des nains, Alberich.

Critique : après Les Araignées et Mabuse, c’est ici le troisième film de Lang à deux épisodes et sans contexte le plus ambitieux. Les Nibelungen fut aussi la plus grosse production de Erich Pommer dont le tournage dura plus de trente semaines et requit de nombreux décors ainsi qu’une abondante figuration. (…). Le film fut âprement – et injustement – critiqué pour son idéologie nationaliste. En fait c’est un pur film de Lang, semblable à de nombreux autres, antérieurs et postérieurs, de l’auteur : une histoire de haine, de meurtre et de vengeance (…). Les Nibelungen sont à l’évidence pour leurs auteurs une histoire d’hommes et de femmes plutôt que de héros et de Dieux, et le fatum qui régit toute l’œuvre de Lang commande la conduite de l’action, même si certains aspects relèvent d’un univers magique.
Jacques Lourcelles in Dictionnaire du cinéma, p. 1027, Robert Laffont, 1992.

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8 Octobre 2019

Bande annonce de la saison 16 de Tout l'Art du Cinéma

Retrouvez toute la programmation de la saison à travers notre bande annonce et sur www.toutlartducinema.mc

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2 Octobre 2019

"Charell" et "Montparnasse" – Mardi 8 octobre 2019, 20 heures, Théâtre des Variétés

Label « Un roman, un film ».
En partenariat avec la Fondation Prince Pierre de Monaco, l’Institut audiovisuel propose chaque année depuis 2004, une projection où sont réunis des documents d’archives et un long (ou moyen) métrage adapté de l’œuvre d’un écrivain qui a obtenu le prix littéraire de la Fondation.
Hommage est rendu cette année à Patrick Modiano, prix littéraire de Monaco en 1984.

Première partie : Programme d’archives.

Deuxième partie : Projections de « Charell » de Mikhaël Hers (2006) et de « Montparnasse » de Mikhaël Hers (2009).

CHARELL de Mikhaël Hers (2006)
​France, Couleurs, 45 minutes.
Adapté du roman « De si braves garçons » de Patrick Modiano, paru aux éditions Gallimard en 1982.

L’HISTOIRE : ‘Il était neuf heures du soir et je passais devant le hall de gare de la porte Dauphine. Un visage, le front appuyé à la vitre de cet aquarium. Lui aussi me reconnut. Après vingt ans, nous n’avions pas changé. C’était toi, Charell.’’

CRITIQUE : Ne connaissant rien des motifs qui ont poussé Mikhaël Hers à décider pour sa première réalisation de s’inspirer du roman de Patrick Modiano, De si braves garçons, nous sommes libres d’imaginer, par exemple, que l’envie ait pu naître de connivences entre l’écriture de Modiano et le caractère indécidable des ombres qui, au cinéma, s’agitent devant nos yeux. Là où l’essentiel du cinéma de fiction tient à caractériser les personnages, à les inscrire dans une action, à motiver leurs gestes au prisme de ressorts psychologiques, Charell se joue de leur existence fantomatique, de leurs imprécisions, de leur vacance, de leurs attentes, sans qu’on puisse saisir la logique de leurs comportements.
Jacques Kermabon in Bref n° 76, p. 40, janvier-avril 2007.

MONTPARNASSE de Mikhaël Hers (2009)
France, Couleurs, 58 minutes.

L’HISTOIRE : Une nuit, trois jeunes femmes, le néon des boulevards, quelques rues désertées, une galerie marchande, un jardin endormi, le parvis de la tour, l’esplanade de la gare, le café du départ, un appareil photo, un concert, une terrasse, puis la ville qui s’éveille, Montparnasse….

CRITIQUE : D’un film à l’autre, sensation assez rare de tenir un cinéaste évoluant dans la vie plutôt que dans le cinéma. Montparnasse, c’est un quartier, trois dialogues – complices, gênés, séducteurs –, trois segments d’égale longueur, trois tranches de nuit. Pour autant le film n’est pas à sketches. Sa belle unité tient avant tout à cette délicate direction d’acteurs qui hissait très haut Primrose Hill, à une rare proximité au quotidien, à la douceur d’un regard porté sur des êtres que l’on reconnaît assez facilement comme des proches. (…) Si Montparnasse bouleverse, c’est par l’attention que Hers prête aux visages, par sa manière de revitaliser un simple champ / contrechamp, de laisser les émotions affleurer plutôt que de céder à l’hystérie du naturalisme.
Stéphane Kahn in Bref n° 88, p. 27, juillet-août 2009.

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17 Avril 2019

Instantané "Monaco en films" : Train électrique

Pourquoi ce train arrivant en gare de Monaco-Monte Carlo est-il filmé à deux reprises par notre cinéaste amateur ? La locomotive de ce train est fraichement pavoisée de drapeaux italiens et monégasques qui encadrent le sigle « RF République Française ». C’est un événement particulier en effet pour les membres de la famille de Jacques Billebaud, le chef de gare et pour Michel, le fils, qui immortalise la scène. En habitué des lieux, ayant accès aux espaces privés de la gare, il peut ainsi filmer en plongée le passage du train, dévoilant l’intérieur des rames équipées de tables, elles aussi ornées de nappes et de fleurs. Nous sommes le 6 février 1969 et nous assistons au premier passage de train électrique depuis l’électrification de la voie Nice-Vintimille.

« Train électrique ». Février 1969. Support 9,5 mm couleur. Collection Billebaud.
Projeté en avant-programme de Elena d’Andreï Zviaguintsev (2011) le mardi 16 avril 2019.
0373-1538-CF13260 ©Institut audiovisuel de Monaco

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23 Janvier 2025

Mirga Gražinytė-Tyla - en tournée avec l’OPMC

Direction Amsterdam pour suivre le concert de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, sous la direction de la cheffe lituanienne Mirga Gražinytė-Tyla. Après Monaco et Dortmund, c'est dans la capitale néerlandaise que cette tournée européenne a fait étape pour une ultime représentation. _______________ MONACO INFO LE PODCAST : https://podcast.ausha.co/monaco-info-le-podcast Site : https://www.monacoinfo.com https://facebook.com/MonacoInfo https://instagram.com/monaco_info X : https://www.x.com/monaco__info _______________

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23 Janvier 2025

Sensibilisation aux handicaps à l'école de la Condamine

Coup de projecteur sur la semaine de l'école inclusive Ateliers thématiques pour différents handicaps, les élèves de l'école de la Condamine ont participé à une opération pour promouvoir le vivre ensemble et la solidarité. #Monaco #solidarité #handicap

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