Institut Audiovisuel de Monaco
Institut Audiovisuel de Monaco
27 Janvier 2025
Meurtre à l'italienne de Pietro Germi (1959) // La Bande Annonce
Ce film policier lorgne du côté du cinéma américain et fustige, non sans humour, les comportements peu reluisants de la bourgeoisie romaine. Générique : Un maledetto imbroglio – Italie, 1959, noir et blanc, 115 min.vostf. Réalisation : Pietro Germi. Scénario : Alfredo Giannetti, Ennio De Concini, Pietro Germi, d’après un roman de Carlo Emilio Gadda. Image : Leonida Barboni. Musique : Carlo Rustichelli. Décors : Carlo Egidi. Costumes : Bona Magrini. Montage : Roberto Cinquini. Production : Riama Film. Avec : Pietro Germi (l’inspecteur Ciccio Ingravallo), Claudia Cardinale (Assuntina), Franco Fabrizi (Valdarena), Cristina Gaioni (Virgina), Claudio Gora (Remo Banducci), Eleonora Rossi Drago (Liliana Banducci), Saro Urzì (le détective Saro), Nino Castelnuovo (Diomede).
Présentation
En devenant “Institut Audiovisuel de Monaco”, les Archives audiovisuelles de la Principauté de Monaco ouvrent un nouveau chapitre de leur histoire, affirment la portée scientifique et historique de leur travail.
L’Institut à pour mission de collecter, de préserver, d’archiver et de mettre en valeur la mémoire audiovisuelle de Monaco. Les Collections, dons et dépôts, représentent aujourd’hui environ 45 000 documents : courts et longs métrages, fictions, documentaires, actualités, reportages, publicités, émissions radiophoniques, captations de spectacles, films de famille et d’amateurs.
Les dernières actus Institut Audiovisuel de Monaco
Institut Audiovisuel de Monaco
16 Décembre 2020
Monaco en Films "Éclipse totale". 15 février 1961. 8 mm couleur. Coll. J.Mathieu – IAM
Henri Mathieu, le père du déposant, militaire de son état, est le directeur du CNET, le Centre National d’Études des Télécommunications dont des bureaux de recherche se trouvent à La Turbie dans le Fort de la Tête de Chien, appelé aussi le Fort Massena. Il a réuni quelques amis sur ce lieu d’observation extraordinaire pour apprécier l’éclipse totale qui a lieu le 15 février 1961 au petit matin. Maitrisant parfaitement sa caméra 8 mm, ce cinéaste amateur restitue toute l’ambiance et la beauté de ce moment fantastique au bord de la Méditerranée.
© Institut audiovisuel de Monaco. Collection Jacques Mathieu
Cote Film 0353-1133-CF12304. Projeté en avant-programme de « Edward aux mains d’argent » de Tim Burton (1990) le mardi 15 décembre 2020 au Théâtre des Variétés.
Institut Audiovisuel de Monaco
2 Décembre 2020
Monaco en Films : "Gosses de Monaco". 1977. Super8. Coll. Mabel Roggy
Des enfants pensionnaires du foyer Sainte-Dévote pêchent à la ligne de petits poissons sur une digue du littoral. Avec leurs cannes en bambou, les enfants s’en donnent à cœur joie aux côtés de pêcheurs plus expérimentés. La scène se passe précisément entre la pointe de la Veille et l’hôtel Beach à Roquebrune-Cap-Martin, avec en arrière-plan la terrasse du restaurant La Vigie.
Gosses de Monaco. 1977. Super8. Collection Mabel Roggy. © Institut audiovisuel de Monaco.
Cote Film 0129-42-CF331. Projeté en avant-programme de « Gosses de Tokyo » de Yasujiro Ozu (1932) le mardi 1er décembre 2020 au Théâtre des Variétés.
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2 Décembre 2020
Edward aux Mains d'argent, de Tim Burton (1990), mardi 15 décembre, Théâtre des Variétés, à 19 h
Générique
Edward Scissorhands. Etats-Unis – 1990 – Couleur – 105 min., vostf.
Réalisation : Tim Burton. Scénario : Caroline Thompson, Tim Burton, d’après une idée originale de Tim Burton et Caroline Thompson. Image : Stefan Czapsky. Direction artistique : Tom Duffield. Décors : Bo Welch, Cheryl Carasik. Costumes : Colleen Atwood. Montage : Richard Halsey. Mu-sique originale : Danny Elfman. Production : Tim Burton et Denise Di Novi pour Twentieth Century Fox Corporation. Avec : Johnny Depp (Edward), Winona Ryder (Kim Boggs), Dianne Wiest (Pegg Boggs), Anthony Michael Hall (Jim), Kathy Baker (Joyce Monroe), Robert Oliveri (Kevin Boggs), Conchata Ferrell (Helen), Caroline Aaron (Marge), Dick Anthony Williams (l’officier de police), Vin-cent Price (l’inventeur).
Histoire
Il était une fois un inventeur qui avait donné naissance à Edward, une créature d’apparence humaine. Mais le vieil homme était mort avant d’avoir pu achever son œuvre et la créature s’est retrouvée avec de redoutables ciseaux à la place des mains, cloitrée dans un manoir abandonné non loin d’une banlieue résidentielle aux couleurs aseptisées.
Critique
Edward aux mains d’argent, finit donc, grâce au couple impossible formé par Kim et Edward, et au sentiment insolite et inéluctable qui s’insinue entre eux, par être gagné par une fièvre digne de Nicholas Ray, notamment dans les séquences finales où les villageois transformés en justiciers, à l’exception
d’un gentil flic, poursuivent le monstre humain, très humain. Alors qu’on se croyait dans La Fiancée de Frankenstein, on est soudain projeté à la fin des Amants de la nuit ou de La Fureur de vivre. C’est ce glissement absolument inattendu qui fait en définitive tout le prix d’Edward aux mains d’argent.
Thierry Jousse, Cahiers du cinéma, 100 films pour une vidéothèque, déc. 1993, p. 111.
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17 Novembre 2020
Gosses de Tokyo, de Y. Ozu (1932), mardi 1er décembre, Théâtre des Variétés, à 19 h
Générique
Umarete wa mita keredo. Japon – 1932 – Noir et blanc – 91 min. – Muet – Intertitres vostf. Réalisation : Yasujiro Ozu. Scénario : Akira Fushimi, Geibei Ibushiya d’après une idée originale de James Maki. Image : Hideo Shigehara. Direction artistique : Takeshi Kawano. Décors : Takashi Kono, Yoshino Kimura, Tsunetaro Inoue. Montage : Hideo Shigehara. Production : Shochiku Company (Tokyo). Avec : Hideo Sugawara (Ryoichi, le fils aîné), Tokkan Kozo (Keiji, le cadet), Tatsuo Saito (Yoshii, le père), Mitsuko Yoshikawa (la mère), Takeshi Sakamoto (le patron), Seiji Nishimura (le maître d’école), Teruyo Hayami (la femme du patron) Seiichi Katô (le fils du patron).
Histoire
Une famille et leurs deux jeunes garçons, Keiji et Ryoichi, s’installent dans la banlieue de Tokyo. Les enfants, victimes de brimades de la part de la bande de gosses du quartier, font l’école buissonnière. Le père, mis au courant par l’instituteur, les force à retourner en classe afin qu’ils deviennent « des gens
importants ». Les enfants, grâce à l’aide d’un garçon plus âgé, parviennent à se faire accepter et à remplacer l’ancien chef de la bande. Toutefois, ils se rendent compte que leur père, simple employé de bureau, fait quotidiennement des courbettes à son patron, quitte à se rendre ridicule.
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17 Novembre 2020
Réveillon. 31 décembre 1949. Film 8 mm. Collection Giraudi
Famille et amis sont réunis, à Londres dans le quartier de Finchley, pour le réveillon qui sonne le passage en l’an 1950. Il est 19h30 quand le cinéaste amateur commence à tourner : par un geste cinématographique fort et fédérateur, il immortalise, par le gros plan, ce moment où les jeunes adultes quittent une décennie marquée par la guerre, pour se projeter vers un avenir plus paisible, porté par la fraternité et la tolérance. Vers 22h55, le film s’arrête, plus de pellicule.
© Institut audiovisuel de Monaco. Cote 0400-1977-CF15747. Collection Giraudi. Projeté en première partie de « L’Amour c’est gai, l’amour c’est triste » de Jean-Daniel Pollet, le 27 octobre 2020.
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11 Novembre 2020
Gosses de Tokyo, de Y. Ozu (1932), mardi 1er décembre, Théâtre des Variétés – 19 h
Générique
Umarete wa mita keredo. Japon – 1932 – Noir et blanc – 91 min. – Muet – Intertitres vostf.
Réalisation : Yasujiro Ozu. Scénario : Akira Fushimi, Geibei Ibushiya d’après une idée originale de James Maki. Image : Hideo Shigehara. Direction artistique : Takeshi Kawano. Décors : Takashi Kono, Yoshino Kimura, Tsunetaro Inoue. Montage : Hideo Shigehara. Production : Shochiku Company (Tokyo). Avec : Hideo Sugawara (Ryoichi, le fils aîné), Tokkan Kozo (Keiji, le cadet), Tatsuo Saito (Yoshii, le père), Mitsuko Yoshikawa (la mère), Takeshi Sakamoto (le patron), Seiji Nishimura (le maître d’école), Teruyo Hayami (la femme du patron) Seiichi Katô (le fils du patron).
Histoire
Une famille et leurs deux jeunes garçons, Keiji et Ryoichi, s’installent dans la banlieue de Tokyo. Les enfants, victimes de brimades de la part de la bande de gosses du quartier, font l’école buissonnière. Le père, mis au courant par l’instituteur, les force à retourner en classe afin qu’ils deviennent « des gens
importants ». Les enfants, grâce à l’aide d’un garçon plus âgé, parviennent à se faire accepter et à remplacer l’ancien chef de la bande. Toutefois, ils se rendent compte que leur père, simple employé de bureau, fait quotidiennement des courbettes à son patron, quitte à se rendre ridicule.
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4 Novembre 2020
Fellini Roma, de Federico Fellini (1972), mardi 10 novembre, 19 h, au Théâtre des Variétés
Générique
Roma. Italie – 1972 – Couleur – 119 min., vostf.
Réalisation : Federico Fellini. Scénario : Federico Fellini, Bernardino Zapponi. Image : Giuseppe Rotunno. Musique originale : Nino Rota. Chorégraphie : Gino Landi. Décors : Federico Fellini, Danilo Donati. Costumes : Danilo Donati. Montage : Ruggero Mastroianni. Production : Ultra Film (Rome), Les Artistes Associés (Los Angeles). Avec : Federico Fellini, Marcello Mastroianni, Anna Magnani, Gore Vidal, John Francis Lane, Alberto Sordi, Peter Gonzales Falcon (Fellini à 18 ans).
Histoire
« Roma est l’histoire d’une ville vue par les yeux de celui qui la raconte, c’est un ensemble de fantaisies, souvenirs, évidences, notations, affections et ressentiments comme ils peuvent affleurer dans l’âme de qui se propose une représentation de cette cité composite, contradictoire, et somme toute insaisissable. » Federico Fellini.
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4 Novembre 2020
"Monaco en Films": D'une guerre à l'autre, de 1917 à 1944. Photos sur plaque de verre. Coll. Bernard
Les plaques de verre de la collection Julien Bernard ont été prises durant la première moitié du XXe siècle, à Monaco et à Menton, par son arrière-grand-père, Louis-Augustin Bondil, carabinier du Prince, mais aussi par un ami de la famille. Ces documents ont fait l’objet d’une double donation, aux Archives du palais et à l’Institut audiovisuel de Monaco, et ont été sauvegardés. Le montage propose des vues issues des deux parties de ce fonds, prises entre 1917 et 1944. D’une guerre à l’autre. Les photographies de Louis-Augustin Bondil s’attardent sur la vie de famille, les promenades, l’élégance des femmes, tandis qu’à l’arrière-plan, se profile le Monaco de l’époque, ses équipements, son architecture, certains bâtiments emblématiques. Le photographe immortalise le cortège funéraire du prince Albert Ier dans les rues de Monaco, lors des obsèques du 8 juillet 1922. Plus tard, il fixe son objectif sur les dégâts causés par les bombardements du quartier de La Condamine du mois d’août 1944.
© Institut audiovisuel de Monaco -Cote BERN-PV-13. Photographies sur plaque de verre. Collection Julien Bernard.
Projeté en avant-programme de « La Crise est finie » de Robert Siodmak (1934) le mardi 3 novembre 2020.
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28 Octobre 2020
La Crise est finie, de Robert Siodmak (1934), le mardi 3 novembre, 20h, Théâtre des Variétés
Générique
France – 1934 – Noir et blanc – 85 min.
Réalisation : Robert Siodmak. Scénario : Max Kolpé, Jacques Constant d’après une nouvelle de Frederick Kohner et Kurt Siodmak. Dialogues : Jacques Constant. Image : Eugene Schufftan. Son : Bill Wilmarth. Musique originale : Franz Waxman et Jean Lenoir. Décors : René Renoux. Costumes : Madame Laget. Production : Nero-Film A.G. Avec : Albert Préjean (Marcel), Danielle Darrieux (Nicole), Suzanne Dehelly (Olga), René Lestelly (René), Régine Barry (Lola Garcin), Marcel Carpentier (Bernouillin), Jeanne Loury (Madame Bernouillin).
Histoire
Au début des années trente, en pleine crise économique, la troupe de la revue « Mille jambes nues » entreprend une tournée des villes de province avec en vedette l’insupportable Lola Garcin. Au bout de quelques représentations, la troupe se sépare. Certains veulent transformer ce coup du sort en nouveau départ et décident de tenter leur chance à Paris. Là, grâce à la bienveillance d’une concierge, ils peuvent investir un vieux théâtre à l’abandon et monter une revue.
Institut Audiovisuel de Monaco
22 Octobre 2020
L'amour c'est gai, l'amour c'est triste, mardi 27 octobre, 20h, Théâtre des Variétés
Générique
France – 1968 – Couleur – 95 min.
Réalisation : Jean-Daniel Pollet. Scénario : Jean-Daniel Pollet, Remo Forlani. Dialogues : Remo Forlani. Image : Jean-Jacques Rochut. Son : René Levert. Musique originale : Jean-Jacques Debout. Montage : Néna Baratier. Production : Anatole Dauman pour Argos Films. Avec : Claude Melki (Léon), Bernadette Lafont (Marie), Jean-Pierre Marielle (Maxime), Chantal Goya (Arlette), Marcel Dalio (Monsieur Paul), Remo Forlani (Gros Momo), Jacques Robiolles (Philippe), Vasilis Diamantopoulos (Porphyre Aristophanopoulos), Jacques Doniol-Valcroze (le client d’Arlette), Rufus (Charles).
Histoire
A Paris, dans le Faubourg Saint-Antoine, Léon est tailleur et travaille dans un appartement où sa sœur, Marie, qui passe pour voyante, est en réalité une prostituée, ce qu’ignore Léon, jusqu’au jour ou Maxime, le « protecteur » de celle-ci, le lui révèle – grosse déception ! C’est alors qu’apparaît dans la maison, une petite provinciale que Marie a rencontrée le matin. La jeune fille voulait se suicider ; Marie l’a réconfortée et invitée à s’installer dans l’appartement. Léon tombe amoureux d’elle sans oser se déclarer.
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13 Octobre 2020
Nosferatu de Friedrich Wilhelm Murnau (1922), mercredi 21 octobre, 20h, Salle Garnier
Générique
Nosferatu, Eine Symphonie des Grauens. Allemagne – 1922 – Noir et blanc – 92 min. – Muet – Intertitres vostf.
Réalisation : Friedrich Wilhelm Murnau. Scénario : Henrik Galeen d’après Dracula de Bram Stoker. Image : Fritz Arno Wagner. Décors et costumes : Albin Grau. Production : Parma Films, GmbH. Avec : Max Schreck (le comte Orlok), Alexander Granach (Knock), Gustav von Wangenheim (Thomas Hutter), Greta Schroeder (Helen Hutter).
Histoire
1838, dans le port suédois de Wisborg. Hutter est marié à la jeune Helen. Son patron, l’agent immobilier Knock l’envoie dans les Carpates visiter le comte Orlock qui veut acquérir une maison à Wisborg. Avant de partir, Hutter confie Helen à l’armateur Harding et à sa sœur Annie. De relais en relais, Hutter arrive à destination. Dans la taverne où il dîne, tous les clients réagissent violemment quand il déclare qu’il doit se rendre au plus vite au château du comte Orlock. Ils lui conseillent de ne pas aller là-bas à cette heure tardive, d’autant que c’est la veille de la Saint-Georges et que cette nuit les mauvais esprits seront tout-puissants.
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29 Septembre 2020
Mediterranée de Jean-Daniel Pollet (1963) // Godard Sollers de Jean-Paul Fargier (1984)
MÉDITERRANÉE
Jean-Daniel Pollet (1963)
Générique
France – 1963 – Couleur – 45 min.
Réalisation : Jean-Daniel Pollet. Assistant : Volker Schlöndorff. Texte : Philippe Sollers. Image : Jean-Daniel Pollet, Jean-Jacques Rochut. Musique : Antoine Duhamel. Montage : Jean-Daniel Pollet, Jacqueline Raynal. Production : Jean-Daniel Pollet
Critique
Dans cette banale série d’images en 16 sur lesquelles souffle l’extraordinaire esprit de 70, à nous maintenant de savoir trouver l’espace que seul le cinéma sait transformer en temps perdu… Ou plutôt le contraire… Car voici des plans lisses et ronds abandonnés sur l’écran comme un galet sur le rivage… Puis, comme une vague, chaque collure vient y imprimer et effacer le mot souvenir, le mot bonheur, le mot femme, le mot ciel… La mort aussi puisque Pollet, plus courageux qu’Orphée, s’est retourné plusieurs fois sur cet Angel Face dans l’hôpital de je ne sais quel Damas…
Jean-Luc Godard, Cahiers du cinéma n° 187, janvier 1967, p.38
GODARD SOLLERS : L’ENTRETIEN
Générique
France – 1984 – Couleur – 75 min.
Réalisation : Jean-Paul Fargier. Cadreurs : Richard Ugolini, Jean-Paul Gutliat. Son : Georges Chrétien. Montage : Vincent Ferey. Script : Manuelle Papapietro. Coordinateur des effets spé-ciaux : Michel Suissa. Production : Fédération Léo Lagrange, Vidéo Montage.
Critique
C’est un document : un face-à-face entre Jean-Luc Godard et Philippe Sollers, filmé le 21 novembre 1984, le jour de la fête catholique de la présentation de Marie au Temple. Plus encore, un échange brillant entre le cinéaste (ici très humble) et l’écrivain, qui commente à sa façon Je vous salue Marie. Jean-Paul Fargier a choisi de les filmer avec deux caméras et de juxtaposer les images de l’un et de l’autre, l’un trempant un morceau de pain dans un verre d’eau, l’autre allumant une cigarette. Du dogme de l’Assomption, ils passent à l’hystérie, la jouissance inconsciente, la question de l’âme, Artaud, le sacrilège, le cadre idéal pour filmer la Vierge, le rêve de filmer la messe. Quand sera édité l’indispensable complément à ce dialogue : Le Trou de la Vierge de Sollers ?
Jean-Luc Douin, Le Monde, 21 juillet 2006.
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